La société de consommation
Surconsommation, abondance matérielle, immédiateté dans nos achats, … nous avons tout (ou presque) à portée d’un seul clic. Et vite, en plus ! J’y pense, j’en ai envie et hop ! Dans le panier ! Grand paradoxe de notre ère… tout est devenu tellement facile, alors qu’être en santé et heureux est devenu difficile…
Mon expérience
Avant de connaitre la dermo-cosmétique comme le perçoit éméo, j’étais une véritable addicte des produits cosmétiques : un gommage pour le corps, un autre pour le visage / 3 shampoings différents, pour varier les plaisirs / des gels douches / des laits de douche / des huiles de douche / Des crèmes de jour, de nuit / des sérums / des crèmes anti-imperfections… et je vous épargne ma liste de maquillages et également ma facture annuelle en matière d’achats compulsifs dûe à ma grande naïveté.
J’étais une proie rêvée pour les grandes enseignes, me promettant monts et merveilles, une santé cutanée et un bonheur infini. Quelle désillusion… mais quel chemin parcouru depuis !
Il faut qu’on se le dise : dépenser est souvent un acte irréfléchi. Rapide. Clairement, adolescente, je préférais acheter cinq gels douche à 3.- qu’un gel douche à 15.-. La dépense se limitait à cette réflexion : pour 15.-, je peux soit avoir 5 gels douche ou un seul ! Pourquoi réfléchir plus loin… bah oui… on rentre dans les actions 3 pour 2, 15% de plus, etc…
La conséquence : une armoire à la salle de bain qui déborde et une peau catastrophique. Et… je n’étais pas franchement heureuse. En étudiant en ville, avec un petit budget, j’étais toujours en train de me demander comment améliorer ma peau, comment prendre soin de moi. Et… mon porte-monnaie était toujours vide !
Après, j’ai commencé à gagner un peu mieux ma vie. Je me suis donc dit : pour avoir une belle peau, il faut peut-être acheter des produits plus chers ? Et le cercle vicieux était reparti de plus belle : une armoire qui déborde, une quête inespérée d’une peau de mannequin et… un porte-monnaie souvent vide.
Remise en question….
La vie m’a poussée à me remettre en question. J’ai changé de métier pour des raisons de santé, j’ai appris à me connaître et à reconnaître mes véritables besoins.
En matière de cosmétique, c’est éméo qui m’a ouvert les yeux. Ouvert les yeux sur la composition des produits, sur l’impact des huiles végétales sur la peau, sur l’importance du temps et de la patience sur les nouveaux soins. Et petit à petit, avec une toute grande confiance, j’ai osé y croire…
Résultat
La conséquence : une armoire à moitié-vide, une peau vivante et rayonnante, un souci en moins en tête et… un porte-monnaie joliment garni pour l’Essentiel !
Ma philosophie ?
Dépenser pour combler tous mes besoins intelligemment : parfois cela coûte plus cher en une seule fois, c’est vrai. Mais le bénéfice sur le long terme est évident. J’ai gagné de l’argent, de l’énergie et encore mieux : j’ai gagné du temps !
Je parle dans cet article des soins cosmétiques, mais cette philosophie peut être déclinée à tous les domaines de la vie. Dominique Loreau nous invite, à travers ses ouvrages, à mettre des priorités et nous encourage à faire le tri de ce qui est évident.
Pourquoi opter sur 12 plaids synthétiques différents, alors qu’un magnifique en cachemire prendra moins de place et vous comblera de bonheur à chaque fois ? (financièrement… pareil !), pourquoi enchaîner les fringues de basse qualité alors que des vêtements de belle qualité dureront plus longtemps, sans parler des dépenses intelligentes en matière d’alimentation qui vous épargneront bien des visites chez le médecin et le dermatologue…
Et vous?
Alors, comment allez-vous continuer à prendre soin de vous ?
Et si vous osier faire confiance à votre peau, en lui en imposant moins, pour lui permettre plus ?
Article de: Lise Jeanbourquin